C'est parti ! Avec enthousiasme pour cette nouvelle année et pour nos courses de 2 miles et de 50-100 km.
Un changement remarquable : le remesurage définitif des parcours de nos courses par un membre officiel de la FFA est fait pour le 2 miles. La remise des dossards et l'arrivée se feront dorénavant là ou se trouve notre banière habituellement.
N'oubliez pas de garer votre voiture, si vous venez en voiture, au delà de rue Fayolle.
Pour tes 50-100 km le remesurage définitif aura lieu courant janvier.
Evidemment nous suivons avec vous, toutes les mesures sanitaires en vigueur, vaccination, pass- sanitaire ...
Encore un peu de patience ! Le bout du tunnel arrive !
A très bientot
Nos Meilleurs Voeux de Bonne Année
Sri Chinmoy Marathon Team France
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3100 Mile à Monti
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Janvier
Le 3 août 2021, un français, Patrick Malandain, accomplit ce qui semble impossible pour la plupart d’entre-nous, l’exploit de courir en solo la distance de 3100 miles soit 4989 kilomètres sur une boucle de 930 mètres en l’espace de 51 jours consécutifs, soit une moyenne de 106 km par jour, dans la petite ville de Montivilliers en Normandie où il réside. Cet homme de 61 ans, ultrarunner émérite et détenteur de plusieurs records d’ultradistance dont celui d’avoir couru plus de 10 000 km en 102 jours entre les USA et le Canada en 2019, n’avait pas été retenu dans la sélection de la mythique course 3100 Mile Race organisée chaque année par le Sri Chinmoy Marathon Team dans le Queens à New York. Qu’à cela ne tienne, Patrick a relevé ce gigantesque défi en solo dans sa ville de Montivilliers dont il est l’ambassadeur sportif jusqu’à la fin de 2024 après les Jeux olympiques.
Le Sri Chinmoy Marathon Team de New York lui rend hommage dans sa page web du 3100 Mile, ainsi qu’à une autre challenger, Shamita Achenbach-König, membre féminine de ce club international, ayant également achévé cette distance en solo en 52 jours le 7 novembre dernier dans sa ville de Vienne en Autriche.
La sélection très rigoureuse de cette épreuve par les organisateurs à New York ne retient qu’un nombre limité de 10 à 15 participants tenant compte, entre autres facteurs, de leur expérience d’ultrarunning, de leur capacité à pouvoir terminer cette course. En effet, les participants ont 52 jours maximum pour accomplir cette distance soit en moyenne 96 km par jour courus entre 6h et minuit. Le circuit est une boucle d’environ 880 mètres autour d’un stade et d’une école dans un quartier du Queens à New York. Les coureurs bénéficient d’un environnement sophistiqué aussi bien au niveau de la sécurité qu’à celui de la nourriture et des soins apportés. Cette épreuve physique hors norme fait appel à un esprit de transcendance de soi et à la dimension intérieure du sportif, caractéristique que le fondateur, Sri Chinmoy, maître spirituel, avait priorisée lors de sa création il y a 25 ans.
des courses annulées pour commencer en début d'année. Une première course autorisée, le 50km, avec beaucoup de difficulté, en juin, suivie par les 2 miles une semaine plus tard. Le rythme a repris dès lors, tranquillement et hardiment à la fois, comme les courses de 2 miles Sri Chinmoy.
Entre-temps la 25ème édition des 3100 Sri Chinmoy s'est de nouveau déroulée à New York , après l'édition 2020 à Salzbourg . Vous pouvez consulter les nombreux compte rendus sur le site.
Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes et vous donnons rendez-vous en tout début d'année 2022 !!!
Sri Chinmoy Marathon Team Paris 2021
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Connaissez-vous la course la plus longue du monde?
Par Jayasalini Abramovskikh
22 Octobre
Connaissez-vous la course la plus longue du monde : 3100 miles soit 4988km ?!
Nous voulons vous partager cette expérience hors du commun.
7 ultra marathoniens dont une femme se sont inscrits et courent en ce moment, dans un quartier de New York, pendant 52 jours. Cette course se termine Mardi 26 Octobre. Notre club international le "Sri Chinmoy Marathon Team" organise cette course exceptionnelle depuis 25 ans. Vous trouverez le détail de cette course sur le site officiel : 3100miles.srichinmoyraces.org
Résultats 50 km Sri Chinmoy 2021 et le compte rendu
Par Jayasalini Abramovskikh
21 Juin
Les aventures de la 15ème édition des 50km Sri Chinmoy Dimanche le 20 Juin 2021
QUI L'EUT CRU !!
Lorsqu'en Septembre dernier, la date fut proposée à la Commission Départementale Running, puis à la Mairie et à la Préfecture de Police de Paris, on ne savait pas qu'il allait se passer autant d'événements contradictoires. Et oui le covid allait passer par là ! D'abord autorisée par la Mairie de Paris en Mars …. à condition que la Préfecture donne son accord. La Préfecture va d'abord autoriser en Juin puis refuser 8 jours avant la course demandant un supplément d'informations concernant les règles sanitaires que nous mettrons en place. Nous joignons, avec persévérance, la Préfecture au téléphone qui nous préviens que ce sera trop tard pour avoir une autorisation et nous propose de reporter la course.... et finalement pour recevoir l'email d'autorisation le mercredi avant la course. Et parce que tous ces changements nous ont un peu déstabilisés, le jeudi, à mon plus grand regret, nous annulions le 100km, mais tellement heureux de pouvoir vous proposer le 50km !!!
A chaque fois, nous sommes ravis de découvrir la beauté du Bois de Vincennes, c'est tellement vert, pas de voiture sur le parcours, une agréable communauté de promeneurs et joggeurs. Le parcours est là, les compteurs et les bénévoles du ravitaillement sont là et vous êtes là déterminés à accomplir le 50km sur 31 tours quasiment plat bitumé et bien ombragé.
Vous étiez 30 au départ et 22 à l'arrivée. Généralement, il n'y a pas d'abandon sur nos 50km mais cette année probablement dû au confinement et au manque d'entraînement, 8 abandonnèrent, tout en souhaitant revenir l'année prochaine. Bravo aux arrivants : Jiayun SHAO première féminine en 5h 10' 38'' devant Marie Pascale AUGER et Christine DAVID. Ray QI premier homme en 3h 55' 40'' devant Sylvain JUANES de moins de 3' Jean Jacques LE BERRE a bien mené sa barque avec un grand sourire en 4h 12' 24'' Dans les hommes de 60 à 69 ans on retrouve Jean Marie BILLAUD et Claude HARDEL, Superbe ! Et dans la catégorie hommes de 70 à 79 ans, c'est bien sûr Jean Michel BOIRON et François JUIGNET Magnifique ! Merci de nous avoir gratifié de votre présence et de votre effort ; BRAVO !
Self-Transcendence 6 Day Race - Course de 6 Jours, Sofia Bulgarie
Par
31 Mai
Le SCMT (Sri Chinmoy Marathon Team) de Sofia en Bulgarie a organisé sa première édition d’une course de 6 jours du 21 au 27 mai 2021. Les 8 participants venus de différents pays d’Europe ont tous terminé l’épreuve alternant course, marche et courtes périodes de repos sur un circuit certifié de 785 mètres dans le très paisible parc St Peter et Pavel de la ville avec une météo favorable et ensoleillée, hormis un orage la dernière nuit. Des équipes de deux personnes se sont relayées jour et nuit pour assurer le comptage chronométré des tours successifs. Un stand de ravitaillement fournissait une nourriture végétarienne très variée et consistante préparée dans un restaurant vegan de la ville. Des soins et massages étaient assurés dans une tente médicale et une autre tente était réservée au repos des athlètes. Un hôtel à proximité offrait la possibilité de prendre des douches. Des vélos étaient fournis pour le rejoindre rapidement et sans difficulté. Le vainqueur de la course est un jeune italien de 39 ans Andrea Marcato qui a battu le record italien de sa catégorie en parcourant la distance de 732 kms (450 miles). Il avait déjà remporté en octobre dernier la SRI CHINMOY 3100 MILE RACE organisée à Salzbourg par le SCMT local. Une deuxième édition des 6 jours est prévue l’an prochain à SOFIA à la même période. Plus d’information sur: bg.srichinmoyraces.org srichinmoyraces.org Contact en Bulgarie : bulgaria@srichinmoyraces.org
Biographie des coureurs
ANDREA Marcato, 39 ans, Dolo, Italie Vainqueur de la SRI CHINMOY 3100 MILE RACE de l'année dernière à Salzbourg, en Autriche, il est le détenteur du record italien ainsi que du record du temps le plus rapide connu d'un débutant à cette course. Andrea a terminé deux fois une course de 10 jours - parcourant chaque fois plus de 1000 km lors de cet événement à New York. Il a plusieurs 1ère et 2ème places pour des courses de 24 heures et 48 heures. Y compris une distance de 320,478 km dans un 48 heures. Il a également d'excellentes aptitudes pour la natation de longue distance, se plaçant sur le podium pour deux de ses trois participations au Sri Chinmoy Marathon Swims Rapperswil-Zurich (26 km). Andrea est diplômé en économie et est un entraîneur de natation certifié. Il travaille pour l'entreprise d'alimentation biologique végétalienne "The Secrets of Perfection Flames" à Zürich, qui le sponsorise également.
PRIYAVADIN Reisecker, 50 ans, Salzbourg, Autriche Priyavadin a été très régulier dans ses courses d'ultras pendant de nombreuses années. Il a participé à 16 courses de plusieurs jours au cours de ses 27 ans de carrière dans ce sport. Parmi ses meilleures performances, citons les 700 miles en 10 jours et 23 heures (2001), ce qui lui a valu la 2e place dans la course de 700 miles, et en 2019, il a dépassé le nombre magique de 400 miles en parcourant 404 ou 650 km dans les 6 jours, ce qui lui a valu la 3e place. Il vient d'améliorer son record personnel à Sofia avec 603 kms (406 miles) à l'âge de 50 ans! Il dirige un restaurant végétarien à Salzbourg.
NAMITABHA Arsic, 55 ans, Nis Serbie Namitabha a participé à plus de 41 ultramarathons et multijours au fil des ans, dont 6 fois à la 3100 Mile Race, de la première en 1997 à la victoire en 2003 avec un record de 49 jours 2:24:45 en 2003. Il est un athlète très assidu et participe régulièrement à des triathlons olympiques et Ironman.
ANANDA-LAHARI Zuscin, 45 ans, Kosice, Slovaquie, Ananda-Lahari est un vétéran du sport avec 21 multi-jours, dont seize 3100 Mile Race commencés, et plus de 40 ultras terminés. Il a terminé le 3100 six fois avec un temps le plus rapide de 49 jours, 09:42:19. Il est classé 28e. En 2013, il a terminé deuxième des 10 jours pour les hommes avec 662 miles, un record personnel. Il est également connu pour afficher de gros kilomètres en fin de course. Il a encore un potentiel inutilisé à montrer et à utiliser dans son voyage de kilomètres et de sourires.
SMARANA Puntigam, 50 ans, Salzbourg, Autriche Pionnier autrichien de l'univers Multiday, il a déjà terminé sa première course de 700 miles (1.126 km) en 1994 et sa première Sri Chinmoy 3100 Mile Race en 2002.
SMARANA est le détenteur du record autrichien sur cette distance éreintante à laquelle il a participé 10 fois, un record ! Lui-même directeur de course de plusieurs courses d'ultra, il termine honorablement le 6 jours à Sofia. PRANJAL Milovnik, 48 ans, Bratislava, Slovaquie De 2005 à 2014, PRANJAL a connu une incroyable série de 10 arrivées consécutives à la plus longue course du monde, la course de 3100 miles. Il a également couru 1000 miles en 16 jours et 3 heures, y compris des fractionnements pour 1000 km en 10 jours et 630 km en 6 jours. Pranjal court depuis de nombreuses années et a terminé d'innombrables ultras, dont de nombreux multijours et deux triathlons Ironman. En 2019, il a terminé la Sri Chinmoy 6 Day Race à New York. En 2021, il a lancé un projet de célébration consistant à courir 90 marathons pour le 90e anniversaire de Sri Chinmoy et en a déjà terminé 71.
ANDREY Stefanov, 33 ans, Plovdiv, Bulgarie Andrey est le représentant bulgare et le plus jeune participant de la première 6 Day Race à Sofia. Il a couru plusieurs marathons et ultras au cours des années. En 2011, il a participé à la Ten Day Race à New York et a parcouru 1052 km. Quand il ne court pas, il travaille comme pharmacien.
SANDRO Zincarini, 36 ans, Macerata, Italie Sandro a terminé 5 courses de plusieurs jours en 11 ans de course à pied. Son record sur 10 jours de 2014 est de 426 miles.
Ecrit par par Ashcharjya
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L'article du 3100 mile sur le magazine L'ULTRA MARATHONIEN
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Février
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Joyeuses Fêtes
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Janvier
La nouvelle année approche et nous espérons qu'elle se déroulera dans les conditions les plus favorables c'est à dire avec tout notre enthousiasme à courir et notre joie à se retrouver.
Le calendrier pour cette nouvelle et belle année est maintenant disponible sur le site.
Pour les courses mensuelles de 2 miles, la première aura lieu le 21 Février 2021, dans le Bois de Vincennes et le parcours ne change pas !!
Exception de début d'année, il n'y a pas de course en janvier. Nous mangerons la galette en Février, dommage !!!!
Ce qui commence à devenir « normal », ce sont les consignes à ne pas manquer et surtout à respecter. Il est évident que les recommandations sanitaires risquent d'évoluer en cours d'année. Nous les mettrons à jour sur notre site Web. Nous vous demanderons donc de vous tenir au courant des dernières mesures en cours.
Soyez assurés que nous mettrons tout en œuvre pour vous offrir de belles courses, dans les conditions les plus optimales.
Nous vous souhaitons une bonne fin d'année 2020 et que vos projets se réalisent avec cette nouvelles année.
Bien amicalement.
Toute l'équipe du Sri Chinmoy Marathon Team vous présentent leurs meilleurs vœux.
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Hommage à Valerio
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Décembre
VALERIO PUCCIANTI NOUS A QUITTE
Le 2 Décembre 2020, après une mauvaise chute, Valerio est décédé à l'hôpital, à l'age de 98 ans.
Il a été tout au long de sa vie, l'exemple pour nous tous, du coureur à pied idéal, sympathique, humble et déterminé. Il m'avait donné en 2013 un petit livre regroupant toutes ses compétitions.
Voici un résumé : il a couru près de 2 000 courses !
+ de 25 courses de 24h
83 courses de 100km dont plusieurs 100km Sri Chinmoy
+ de 90 marathons dont plusieurs marathons Sri Chinmoy
+ de 180 semi marathons et 25km
+ de 450 10km et plus, des cross, de la piste
+ de 80 courses de nos 2 miles (3,218m)
Il nous parle de ses sentiments :
Ma joie : la fin de mon premier 100km
Ma meilleure performance : 14,168km en 1heure à un âge avancé !
Assurément un adepte du dépassement de soi !!. Il n'a, par ailleurs, jamais abandonné. BRAVO et RESPECT.
Sri Chinmoy Marathon Team
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UNE SÉRIE DE COURSES VIRTUELLES SUR 5KM
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Avril
En cette période difficile, notre équipe mondiale de courses Sri Chinmoy est heureuse de vousprésenter:
UNE SÉRIE DE COURSES VIRTUELLES SUR 5KM LE LUNDI SOIR À PARTIR DU 20 AVRIL
Pour participer :Vous devez vous pré-inscrire pour chaque course avant 17h le jour de la course surwww.eventrac.co.uk (lien externe) L'inscription est gratuite.Organisez votre propre course sur un itinéraire de votre choix, en respectant les directives dugouvernement sur la distance sociale et la sécurité.Mesurez votre parcours de 5 km sur votre propre appareil.Courez et soumettez votre temps sur Eventrac entre 17h et minuit (GMT) chaque lundi.
GRAND PRIX
Il y aura un Grand Prix qui sera décerné sur le temps cumulé de vos 4 meilleures courses decette série virtuelle (les coureurs participant à 3 courses ou moins ne seront pas éligibles pourle Grand Prix).Les résultats du Grand Prix seront publiés le 27 mai sur le site Web de Sri Chinmoy Races UK.Nous envoyons une prière pour tous ceux qui souffrent en ce moment et tous ceux quitravaillent dur pour contenir la situation. Nous vous souhaitons bonne santé et bien-être.Continuer à courir.
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Calendrier des couses ultra 2020
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Janvier
Téléchargerle calendrier des cources organisés par Sri Chinmoy Marathon Team en Europe et dans le monde.
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Sri Chinmoy et l’haltérophilie
Par Padmasini Guillet
21 Décembre
Avant l’haltérophilie
Sri Chinmoy et la course à pied
Sri Chinmoy, fondateur du club qui porte son nom, aura pratiqué la course à pied une très grande partie de sa vie. De tous les sports qu’il a eu l’occasion d’entreprendre, c’est sans aucun doute son préféré. Et c’est grâce à sa simplicité de mise en œuvre, à sa pratique en extérieur et au sentiment de liberté qu’il procure, à son aspect de transcendance de soi lors d’épreuves de vitesse ou de fond… C’est d’ailleurs le sport qu’il conseille en priorité à ses élèves – notamment le fond et le grand fond – et celui le plus proche de son enseignement philosophique et spirituel, proche d’un voyage et de son but à atteindre.
Jeune, Sri Chinmoy était adepte de courses de vitesse et notamment du 100 m pour lequel il fut champion de nombreuses années au sein de sa communauté à Pondichéry, avec des temps de 11 secondes, pieds nus et sans starting-blocks au départ. Arrivé à l’âge de 32 ans aux États-Unis, il se met aux plus longues distances, avec des performances bien plus modestes il est vrai ; son meilleur temps au marathon est de 3 h 55 min. Mais, à cause de problèmes de genoux récurrents, il commence l’haltérophilie en juin 1985 à l’âge de bientôt 54 ans.
Sri Chinmoy et l’haltérophilie
La suite de cet article relate son parcours dans ses soulevés de poids et vous propose un documentaire exceptionnel, Challenging Impossibility, ayant reçu de nombreux prix. Ce documentaire sur son « weightlifting », présenté en fin d’article, montre de nombreuses performances, avec les commentaires de témoins remarquables comme Carl Lewis, neuf fois médaillé olympique, Bill Pearl, le culturiste qui fut cinq fois Mr Univers, Hugo Girard, l’homme le plus fort du monde en 2002…
Les débuts et la philosophie
Sri Chinmoy commence l’haltérophilie en juin 1985 avec un haltère assez inoffensif de 18 kilos (40 livres), le soulevant du sol puis au-dessus de la tête. Les progrès de Sri Chinmoy en matière de soulevé sont rapides : en deux mois, il double ce poids pour atteindre 36 kilos. Sri Chinmoy a toujours affirmé que la méditation et le silence intérieur pouvaient être utilisés avec profit dans tous les domaines de l’activité humaine, et il l’avait jusqu’ici démontré avec succès, notamment dans les domaines de la musique, de la littérature et de l’athlétisme.
C’est d’ailleurs avec cet objectif bien particulier que Sri Chinmoy entreprend l’haltérophilie : montrer les pouvoirs de la méditation et inspirer le plus grand nombre à pratiquer une vie intérieure afin d’en tirer tous les bénéfices, qui vont bien au-delà de simples exploits sportifs. Il reconnaît pourtant lui-même ne pas aimer beaucoup ce sport qu’il considère à l’opposé des qualités de la course à pied – qu’il ne peut plus pratiquer sans douleurs – en dehors de la transcendance de soi, bien entendu.
« J’essaie de rendre service à ceux qui souhaitent faire un pas en avant. Ils n’ont pas à lever une tonne, mais peut-être vont-ils s’inspirer de ce que j’offre et faire l’effort de réaliser dans leur propre vie quelque chose qu’ils pensaient auparavant trop difficile ou impossible. Dans n’importe quel domaine, ils peuvent trouver l’inspiration de faire quelque chose de mieux que ce qu’ils ont déjà accompli. »
La technique d’haltérophilie
Après avoir réussi à soulever 48 kilos, il change de technique, passant du sol à un soulevé à hauteur d’épaule, premier signe qu’il ne se sent pas confiné par les techniques de soulevé classiques utilisés dans le monde de l’haltérophilie. « Après 45 kilos, je ne pouvais plus progresser car il était difficile pour moi de me pencher », se souvient Sri Chinmoy dans une interview accordée en 1987. « Alors, un de mes étudiants m’a proposé de fabriquer un support afin de commencer avec le poids à hauteur d’épaule. »
Cet étudiant – un métallurgiste originaire de Sydney en Australie – a joué un rôle majeur au fil des années dans la construction de supports métalliques et de plateformes nécessaires aux soulevés de Sri Chinmoy. Dans le cas du soulevé à hauteur d’épaule, le facteur sécurité est aussi considérablement augmenté ; en cas de chute, l’haltère revient sur le support au lieu de s’écraser au sol. À la fin de l’année à l’aide de cette technique, Sri Chinmoy réussit à soulever 70 kilos, son propre poids à l’époque.
Les styles de soulevés peu orthodoxes que Sri Chinmoy a utilisé tout au long de sa carrière d’haltérophile ont parfois fait l’objet de critiques car ils ne se conformaient pas aux règles habituelles du monde de la force physique, notamment le fait d’utiliser des effets de levier lors de certains soulevés avec différents supports et plateformes. La réponse de Sri Chinmoy fut qu’il essayait d’apporter nouveauté et vitalité à l’haltérophilie, de la même manière qu’il l’avait fait pour la musique, l’art et la course à pied, particulièrement avec les ultra-distances :
« S’il n’y a que les soulevés standards, alors il n’y a pas de nouveauté, pas d’invention. Devrait-il y avoir un seul jeu ? Non, des centaines de jeux ont été découverts. Alors devons-nous jouer uniquement au football, au volleyball et au basketball ? Il devrait y avoir plus de jeux. Dans un jardin, ne gardons-nous que quatre types de fleurs ? Si un autre type de fleur apparaît, nous ne crierons pas : ‘Oh, ce n’est pas une fleur parce que pendant des années et des années dans notre jardin, il n’y a eu que quatre fleurs.’
Malheureusement, quand on invente quelque chose, cela n’est souvent pas accepté. Puis vient un jour où les gens oublient les critiques. Au début, combien Newton et Einstein ont souffert ! Après, tout le monde les a acceptés. Au début, on soupçonne toujours la nouveauté. Elle n’est pas admirée, ni adorée. Mais ensuite, sur la base de cette nouveauté, les gens vont de l’avant. »
Dans son magazine, Building the Body, Frank Zane – trois fois Mr Univers – fait écho à cette perspective. « Les hommes forts de la vieille époque avaient l’habitude de soulever des poids énormes juste assez pour libérer une feuille de papier… C’est dans cette tradition que les soulevés de Sri Chinmoy devraient être vus. Son véritable objectif est d’attirer l’attention sur la vie spirituelle, qui est la véritable source de son pouvoir. Pour quelqu’un qui approche les 70 ans, s’entraîner tous les jours avec des poids aussi lourds pour inspirer l’humanité est le véritable record du monde. »
Abakash Kopiaty, rédacteur en chef du magazine Self-Transcendence-Fragrance Sports et qui est une autorité de longue date sur l’haltérophilie de Sri Chinmoy, ajoute : « Sri Chinmoy a toujours montré des photos et des vidéos de ses soulevés – montrant ainsi ses techniques et ses appareils permettant à chacun de s’inspirer de ses efforts ou d’essayer de les reproduire. »
Des progrès rapides (video)
Sri Chinmoy continue à augmenter les charges et en mars 1986, il soulève 91 kilos. Au fil des mois, il augmente progressivement les poids par tranches de 5 kilos tout en se rapprochant de son objectif suivant ; 300 livres (136 kilos). En août 1986 après quatre mois et 212 tentatives, il réussit a monter cette charge. En janvier 1987, Sri Chinmoy réalise son plus grand soulevé.
Ashrita Furman, qui détient le plus grand nombre de records Guinness, est présent pour assister à cet événement. L’American Athletic Union le qualifie de « sûrement l’un des plus incroyables soulevé de tous les temps », tandis que la British Amateur Weightlifters’ Association déclare dans son certificat qu’il s’agit « de celui qui n’a jamais été vu auparavant ».
Soulever avec les mollets
À l’occasion du premier anniversaire de ses débuts en haltérophilie, Sri Chinmoy organise une soirée de démonstration dont le maître de cérémonie est le champion olympique Carl Lewis. Peu de temps après ses soulevés avec un seul bras, Sri Chinmoy s’entraîne assis à soulever des charges posées sur ses cuisses, en levant les talons à la simple force des mollets.
Puis, il commence à établir des records toujours avec les mollets, mais cette fois-ci debout, le poids reposant sur ses épaules. En juillet 1986, il établit une marque à 635 kilos, atteignant plus de 900 kilos en novembre. Sri Chinmoy entreprend une série de répétitions, soulevant un total de plus de 22 tonnes au cours d’une même session.
Soulever des objets et des animaux
Une suggestion de Bill Pearl lance l’haltérophilie de Sri Chinmoy dans une toute nouvelle direction. Pearl estime en effet « que quelqu’un qui n’est pas haltérophile ne peut pas comprendre la différence entre un objet pesant 200 kilos et un objet pesant une tonne, ce ne sont que des chiffres. Mais soulever des objets courants, tels que des voitures, des animaux de grande taille ou des plateformes comprenant plusieurs personnes et on ne pourrait douter du poids de ces objets. »
Cette suggestion a sans aucun doute été inspirée à Bill Pearl par ses rapports avec le public. En effet, celui-ci avait l’habitude de compléter ses démonstrations de culturisme par des exploits de force tels que plier des pointes de tentes et déchirer des plaques d’immatriculation en deux. En septembre 1986, Sri Chinmoy soulève une voiture à l’aide d’une plateforme et de ses mollets.
Au cours des trois mois suivants, il soulève toutes sortes d’objets improbables, frappant à la fois par leur poids et leur variété : des voitures de plus en plus lourdes, un camion, un hydravion, un hélicoptère, deux éléphants, une scène de salon de coiffure comprenant quatre chaises et quatre barbiers au service de leurs clients, et deux pianistes en tenue officielle jouant la Cinquième Symphonie de Beethoven sur deux pianos à queue.
« En gros, Sri Chinmoy sortait l’haltérophilie de la salle de gym et en faisait une partie intégrante de la vie quotidienne », a relaté le Dr Vidagdha Bennett qui écrivait régulièrement sur l’haltérophilie de Sri Chinmoy. « Mais, le plus important de tout, il l’a distillé avec bonheur. »
Soulever le monde avec un cœur d’unité
Sri Chinmoy a également utilisé sa force pour rendre hommage aux hommes et aux femmes qui ont inspiré leurs communautés et le reste du monde. Entre 1988 et jusqu’à la fin de sa vie, Sri Chinmoy soulève les personnes à l’aide d’une plate-forme spécialement conçue à cet effet. Il a ainsi honoré plus de 8 000 personnes, dont Nelson Mandela, Mohammed Ali, Carl Lewis, les champions de marathon Paul Tergat, Paula Radcliffe et Tegla Laroupe, ainsi que les Chefs d’État de plus de dix pays.
Sri Chinmoy a non seulement soulevé des personnalités reconnues, mais aussi des personnes de tous horizons qui ont contribué à leur façon à la création d’un monde meilleur – pilotes, infirmières, pompiers, professeurs d’université, policiers et autres :
« Ici, j’inspire quelques personnes et ils m’inspirent aussi. Si je suis inspiré, vous êtes inspiré et il est inspiré, alors nous pourrons travailler ensemble. Quand nous ne sommes pas inspirés, nous trouvons à redire aux autres êtres humains ; nous nous disputons, nous nous battons et faisons beaucoup de choses déplorables. Mais si nous sommes inspirés, alors nous faisons beaucoup de bonnes choses pour l’amélioration de ce monde. »
Force intérieure
Son weightlifting a attiré une attention considérable des médias et, naturellement, les journalistes étaient curieux de savoir ce qui se passait dans la tête de Sri Chinmoy lorsqu’il soulevait ces énormes poids. Plusieurs de ses performances ont été présentés à la télévision et dans les journaux aux États-Unis et dans le monde. Lorsque les journalistes le lui ont demandé, Sri Chinmoy répondait qu’il donnait crédit à la force intérieure générée par la prière et la méditation pour la réalisation de ses prouesses en haltérophilie.
Celles-ci ont été vues par de nombreux haltérophiles et culturistes professionnels, qui ont remarqué à quel point il était capable de soulever des poids importants bien qu’il ne soit pas particulièrement musclé et encore moins jeune. Bill Pearl, cinq fois Mr Univers et élu l’homme le mieux bâti du XXe siècle, déclare à propos des soulevés de Sri Chinmoy : « Sri Chinmoy m’a appris que la taille du bras ne fait pas l’homme ; la taille du cœur fait l’homme. Personne sur terre n’a fait ce que Sri Chinmoy a fait. »
« En tant qu’individu, je ne suis rien et je ne peux rien faire. Pour tout ce que j’ai accompli, j’accorde cent pour cent crédit à la Grâce de Dieu… Quand je prie et médite, j’ai le sentiment que quelqu’un d’autre m’aide, alors qu’un homme ordinaire a l’impression de ne pouvoir compter que sur lui-même. Quand il est sous l’altère, il pense qu’il le soulève par lui-même. Il a pratiqué pendant tant d’années et développé sa force, et il sent que tout dépend de sa force physique. Mais dans mon cas, je sens que je ne suis qu’un instrument. Il y a un autre pouvoir qui vient pour m’aider. Ce pouvoir, je l’appelle la grâce de Dieu. »
À suivre prochainement…
Article largement inspiré et traduit du site internet Inspiration-Lifts.
Plus d'information sur Sri Chinmoy en français est sur Sri Chinmoy.org
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L’Ultra Marathonien 2019
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Juin
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Notre Equipe
Par Padmasini Guillet
21 Août
Philosophie du SCMT
Le Sri Chinmoy Marathon Team (SCMT) a été fondé dans l’esprit d’un service au profit de la communauté des coureurs. En effet, l’idée directrice était d’aider à promouvoir le développement personnel et l’harmonie à travers le sport. La pierre angulaire de la philosophie de Sri Chinmoy, son fondateur, est d’inspirer à la transcendance de soi. Car celle-ci permet d’aller au-delà de ses limites en atteignant de nouveaux niveaux de performances intérieure et extérieure
Le Sri Chinmoy Marathon Team organise depuis 1977 à New-York et 1981 en France des courses à pied allant du 2 miles au 3100 miles, soit près de 5000 km. Entre ces deux extrêmes, sont régulièrement proposés partout dans le monde des 10 km, 10 miles, semi-marathons, marathons et ultra distances de 12h, 24h, 48h, 100 km, 700 miles, 1300 miles… En France, nous programmons chaque année un 2 miles par mois, un marathon en mars et un 50-100 km en juin.
Le club des plus grandes courses d’ultra-distance dans le monde
Les plus longues courses à pied du monde ont lieu tous les ans à New York. Le Sri Chinmoy Marathon Team organise un 6 et 10 jours en avril et un 3100 miles (4989 km) qui commence mi-juin pour se terminer début août. Depuis 2002 dans la banlieue de New York, a aussi lieu un marathon autour du très beau Lac de Rockland. Le SCMT organise également en Europe plusieurs 100 km, 6 h, 12 h, 24 h et 48 h.
Avec les années, le SCMT devient un organisateur majeur de courses sur route, marathons, triathlons, événements pluridisciplinaires, nages de longue distance et masters sur piste. Le club existe dans près d’une centaine de pays dans le monde. Il a organisé plusieurs championnats nationaux et mondiaux dans le cadre desquels de nombreux records du monde ont été enregistrés.
Ainsi en 1988 et 1989, le SCMT organise à Flushing Meadow le championnat du monde de l’International Association of Ultrarunners (IAU) des 1000 miles. Le célèbre coureur Grec Yiannis Kouros parcourt la distance en 10 jours 10 heures 30 minutes et 36 secondes. De fait, il bat le précédent record de 1 jour et demi et en est toujours détenteur. En 1997, aux 24 heures Sri Chinmoy d’Adélaïde, Yiannis Kouros obtient le record du monde avec 303,5 km, toujours valide.
Aujourd’hui, le Triathlon Sri Chinmoy en Australie est le championnat officiel d’ultra-distance, ainsi que la course de 100 km. Les courses de 24 heures en Europe sont reconnues, en particulier en Angleterre, en Allemagne et en Suisse. Lors de l’événement de 1993 à Bâle, 120 coureurs de 15 pays ont participé en présence du président de l’IAU. Celui-ci, Malcolm Campbell, a déclaré à cette occasion : « C’est le meilleur événement de 24 heures jamais organisé ».
Le SCMT en France
En France, le club existe depuis 1981 et organise 14 courses en 2019 au Bois de Vincennes à Paris. Parmi elles, les 50 et 100 km le 30 juin ; c’est la 30e édition pour les 100 km. Ainsi, notre meilleur temps est de 7 h 13 min 20 s pour les hommes, réalisé par Denis Gack en 1992. Huguette Jouault – 5 fois championne de France des 100 km – accomplit 8 h 14 min 59 s en 1991. En 2012, Emmanuel et Anne-Cécile Fontaine – 2 fois championne de France des 100 km et 2 fois championne du monde des 24 heures – battent les records sur le 50 km en 3 h 38 min 46 s et 4 h 20 min 44 s.
Le SCMT a proposé en France de nombreuses autres épreuves par le passé comme des 12 et 24 heures. Ainsi sur les 24 heures en 1991, le Hongrois Istvan Sipos réalise la meilleure performance avec 222,517 km. En 1990, la Tchèque Jaroslava Karpiskova parcourt 169,620 km. Sur les 12 heures, Peter Mann accomplit 138,880 km en 1989.
Les 2 miles « Self-Transcendence » (3,218 km) ont lieu dans de nombreux pays sous l’égide du SCMT. Le meilleur temps connu à l’une de ces courses est de 8 min 25 s et a été réalisé en Russie par Andrey Lofinov en 1997. En France, le meilleur temps est de 9 min 42 s effectué par Laid Bessou en 2008. Cette course de deux miles est facile d’accès, quel que soit son niveau, elle permet une large participation.
Un service entièrement bénévole
Partout dans le monde, le SCMT est composé uniquement de bénévoles. Le club refuse tout sponsor afin de garder intègre son message. Ses moyens sont donc limités et dépendent des seules bonnes volontés. N'hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements complémentaires ou inscriptions.
Après une longue vie de service, Sri Chinmoy, fondateur du club, a quitté ce monde le 11 octobre 2007 à l’âge de 76 ans. Cet artisan de paix est connu pour ses nombreuses initiatives qui ont unifié les hommes de diverses cultures et de divers milieux, afin de travailler pour un monde meilleur. Il pensait que le sport était un puissant instrument pour promouvoir l’harmonie dans le monde. Athlète, philosophe, artiste et poète septuagénaire, il aura consacré sa vie aux idéaux d’harmonie et d’unité du monde.
Infos diverses Catégories d’âges
Les catégories d’âges sont propres au Sri Chinmoy Marathon Team et se répartissent comme suit :
Enfants moins de 18 ans pour les 2 miles. Hommes et femmes moins de 50 ans, puis par tranches de 10 ans jusqu’à + de 80 ans.
17 juin – Vincennes (Paris) – 14 athlètes sur le 100 et 23 sur le 50 se sont lancés respectivement à 7 h et 12 h sur une boucle d’un mile à parcourir 62 fois pour le 100 et 31 fois pour le 50 dans le Bois de Vincennes situé à l’est de Paris.
Christian Hirsinger (Club UMF) présente la course.
Le 100 a été brillamment remporté par Sylvie Rose-Cartoux (Photo en bas au centre) en 9H46’28 » et le 50 par Florent Demange (Photo en bas à g.) en 3H54’00 ». Les épreuves se sont passées dans de relatives bonnes conditions climatiques pour des ultra-fondeurs avec néanmoins un peu de chaleur dans l’après-midi, mais pas de pluie.
Les courses se déroulent sur une boucle d’un mile, route bitumée avec 2 passages traversant une allée cavalière et 200 m en léger faux plat montant. Parcours ombragé à 75%.
Un format de course proche de celui d’un 24H permettant aux pointeurs de nous encourager avec beaucoup d’enthousiasme par notre prénom à chaque tour et de nous communiquer le nombre de tours parcourus. A la suite du stand de pointage, celui du ravitaillement généreusement achalandé. Un point d’eau se situe également au tiers du parcours.
A l’arrivée, chaque athlète reçoit un diplôme mentionnant sa performance et son classement dans sa catégorie. Merci à Unnatishil Bravo, organisateur, et à toute son équipe de bénévoles.
Eric Vandeportal (Club UMF) (Photo en haut à d.) :
« Nous avons décidé Patricia (Photo en bas à d.) et moi de nous inscrire au 50 km en consultant la dernière revue UMF et dans le cadre de notre préparation aux 5 jours de Moussan. Le départ est donné à midi pour 23 coureurs dont 4 féminines.
Cette course est très agréable par son format particulier cumulant les avantages d’une course en ligne et d’une course horaire. Pas de souci de logistique à gérer avec les ravitaillements très complets disponibles à chaque tour mais l’obligation d’avancer si on veut terminer ! Cela permet aussi à des coureurs de tout niveau de s’aligner sur ces distances sans crainte de se retrouver isolé en queue de peloton ! Le parcours dans le Bois de Vincennes au milieu des joggers et des promeneurs est assez agréable. C’est aussi un bon moyen de promotion, les questions posées par les curieux aux bénévoles ou aux coureurs permettant de valoriser notre discipline. Les regards surpris et bienveillants sont sources de motivation !
Notre ami Christian (Photo en haut à g.) terminera 3e au scratch en 10h47′ avec une régularité remarquable et toujours le sourire aux lèvres. Pour ma part je termine en 5h40 et Patricia s’arrêtera au marathon dans le même temps. L’ambiance très chaleureuse de cette course est vraiment à mettre au crédit des organisateurs qui avec peu de moyens mais beaucoup de petites attentions réalisent un moment de qualité.
Enfin un dernier mot pour le doyen de l’épreuve Valerio Puccianti qui en partant à 7H réalise le marathon en 12h42 à 96 ans (voir aussi page 9).
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Media : L’Ultra Marathonien Été 2017
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Juin
L’Ultra Marathonien
Paris – Self Transcendence à l’ombre !
Cet article, publié par l’Ultra Marathonien, a d’abord été publié sur notre site. Vous pouvez retrouver sa transcription ci-dessous. Un grand merci à la revue pour sa publication !
Après la canicule de la semaine dernière, nous étions tous (coureurs et organisateurs) dans l’expectative du temps. Et finalement, le temps fut clément le matin et assez chaud l’après-midi, tout en étant plus supportable, comparativement, à il y a quelques jours. Comme à son habitude le Bois de Vincennes est magnifique. Très vert, bien ombragé, le bois est animé par ses coureurs et ses promeneurs. Il est le cadre de la 28è édition des 100 km Sri Chinmoy et des 12è 50 km Sri Chinmoy.
Ils sillonnent la boucle de 1610 m faites de lignes droites et de virages harmonieux sous une belle couverture verte. Chaque tour, les participants sont encouragés par une équipe enthousiaste de bénévoles qui notent leurs tours méthodiquement au stand de comptage et les soutiens, au stand de ravitaillement, par du salé et du sucré, du liquide et du solide.
A 7 h, le départ du 100 km a lieu. Manuel Dacunha prend rapidement la tête de l’épreuve mais sera toujours inquiété par… Claire Bannwarth, féminine de 28 ans qui accompli là son premier 100 km ! Elle a par ailleurs la référence d’être membre du CA Montreuil. En 9h01’18, elle termine en moins de 4 min du vainqueur (8h57’30). Hiroshi Inukaï (Japon) finit en 9h57’31 et est second des hommes de moins de 50 ans. On remarque les 10h40’28 du premier homme de la catégorie 50-59 ans, Russel Tullett, Portsmouth (GB).
Alain Grasset accomplit les 100 km en 10h20’54 à 65 ans et gagne la catégorie des 60-69 ans. Seuls 14 des 29 partants vont pouvoir terminer dans le temps demandé de 15 h au plus. Mais ce ne fut pas triste de voir Jean-Michel Boiron s’arrêter à 22 h, à l’extrême limite du temps, car l’homme aux 402 x 100 km, à 71 ans (!), nous inspire tellement de sérénité et de sourire, que le rendez-vous fut pris pour l’année prochaine pour un nouveau défi (tous les résultats du 100 km).
A midi, le départ du 50 km fut pris par une fusée, Jérôme Chevrieux, qui franchit la ligne d’arrivée dans l’excellent temps de 3h56’03. Dans la catégorie 50-59 ans, Philippe Segui devance Vincent Mou (Chine) en 4h43’50. Patrick Alvarez, dit d’Artagnan, triomphe avec panache dans les 60-69 ans en 5h16’19. Pour les plus de 70 ans, nous sommes ravi de voir Marc Heurtault atteindre la distance en seulement 5h22’52. Encore un accomplissement d’un membre de la toujours enthousiaste équipe des Kékés du Bocage (tous les résultats du 50 km).
Merci à tous les participants à cette journée de dépassement et don de soi, et à l’année prochaine !
Unnatishil Bravo
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A short history of our Paris Sri Chinmoy 100k race (in English)
Par Nirbhasa Mageeauthor bio »
26 Juin
About the author:
Nirbhasa is originally from Ireland but currently lives in Reykjavik, Iceland. He is an enthusiastic multi-day runner, having completed four times the Sri Chinmoy Self-Transcendence 3100 Mile Race - the longest race in the world.
The Sri Chinmoy 100k race in Paris has been taking place since 1988; Unnatishil Bravo, race organisers shares with us a little bit of the history of the race.
Every year we have had 15 to 60 ultrarunners coming to this race in a country, France, which has 15 to 25 100 kilometre races a year; sometimes it is not so easy to be able to get many runners on a 1 mile loop, but still we regularly have runners from Europe, Russia and America.
Over the years, we have had some top runners - for example, members of the 100k french national team such as Denis Gack, who finished the race in 7 hours 13 minutes or Huguette Joulalt, who set the French record 100k for women here in Paris in 1991 with a time of 8 hours 15 minutes. We also hosted runners from the Russian national team here in 1990. Since 2006 we also put on a 50k race, and it has doubled the number of participants coming, with some very good runners among them - like members of the French national team coming as part of their training world 100k competition, and in doing so breaking our 50k records - under 3h45 for men and 4h10 for women! The race has also been widely praised in French running magazines.
Video: The 2009 edition of the race; video by Kedar Misani
This year was the the 27th 100k and the 11th 50k race - we had members of the Sri Chinmoy Marathon team from Paris, Britany, Nancy, Besançon, Montpellier, Luxembourg and even Zurich, on hand, creating a specialy joyful atmosphere. The weather was perfect, a little cool the morning and not too hot in the afternoon with a little rain.
David Ardid, who is preparing for the TransGaulle (a 1200k race crossing France from north to south in august) won the 100k Sri Chinmoy race in 8h08'48". The 50k race was won in 3h54'17" (male) and 4h49'46" (female). The female winner, from the Netherlands, happened to be jogging in the area the morning, saw the 100k race taking place and was inspired by Mena, one of our race organisers, to start the race that day at 12! She had already run last year in the 100k Sri Chinmoy in Amsterdam.
However the real star was Valerio Puccianti. At the age of 93 years old, he finished in 11h12'52" and set a real example for us wit hhis grace and humility. We brought him back to his home by car. At the end 14 out of 17 runners finished the 50k, 14 out 22 runners finished the 100K - a total of 28 finishes out of 39 participants. Jean-Michel Boiron, who has completed almost all the 27 editions of the 100k race since 1988, finished his 396th 100k in total. Always smiling, Jean-Michel is over 70 years old, but looks around 55. He is has written many nice things about our races in magazine articles over the years.
Some of our Sri Chinmoy Marathon Team members came from far abroad to run the 100k race. Andrea Marcato from Italy finished 3rd make under 50 in 9h34'54", a personal best, and André Ribeiro from Portugal finished in 12h33'35".
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VO2 - Ultra Sri Chinmoy
Par Padmasini Guillet
1 Juin
SRI CHINMOY MARATHON TEAM
Gourou de l’ultra ?
Méconnu en France, où il est souvent stigmatisé, car accusé de dérives sectaires et donc voué aux gémonies, ce groupe à pourtant œuvré au développement de l’ultrarunning a travers le monde. Cette année, à I’occasion de la 25e édition des 100 km de Paris, il nous semblait intéressant de se pencher sur les tenants et les aboutissants de cette association.
Né au Bengale oriental, Sri Chinmoy intègre l’Ashram de Sri Aurobindo à 12 ans. Apres 20 années passées à se consacrer à la méditation, la pratique de l’athlétisme, la composition de musiques et de chants et la rédaction d’essais et de poésies, il s’installe à New York en 1964 et il y réside jusqu’à sa mort, à 76 ans, le 11 octobre 2007.
Gourou populaire, des stars telles que Carlos Santana et John Mac Laughlin adhèrent à sa philosophie et composent en 1973 l’album « Love, Devotion, Surrender », toujours disponible dans les bacs. Puis en 77, il crée le Sri Chinmoy Marathon Team, ou s’illustrera notamment le Grec Yiannis Kouros, légende de l’ultra, titulaire entre autres des records du monde des 6 jours (1036, 800 km), 24 heures sur circuit (290,221 km), 24H sur piste (303,506 km). Si la pensée de Sri Chinmoy s’applique à tous les domaines de la vie, la course l’illustre parfaitement. Selon ce dernier, afin d’atteindre à la plénitude de la paix intérieure, il importe de mettre en adéquation nos qualités spirituelles avec le monde extérieur. Il est possible d’y parvenir par la méditation, qui mène au dépassement de soi. Or de ce point de vue, il demeure toujours possible de s’améliorer. Et à partir du moment où tous les hommes agiraient de la sorte, l’humanité évoluerait dans le sens d’un monde meilleur, ou régnerait la paix, car la lutte destinée à s’élever reste intérieure.
Ce concept implique de l’humilité. Par exemple lors d’un 24 heures, ou d’un 100 km, nul ne saurait se satisfaire de son dernier score, ou de son dernier chrono, puisque chaque nouvelle expérience doit être marquée par une volonté de progresser. Car, d’après Sri Chinmoy, nous disposons tous des ressources spirituelles destinées à aller toujours plus loin. A nous de nous concentrer à dessein, de toucher à la « Self-transcendence », synonyme de Nirvana.
A titre d’exemple, en 1984, lorsqu’aux 6 jours de New York, organisés à l’époque par le New York Road Runners Club, dirigé par Fred Lebow, Yiannis Kouros a expliqué à posteriori : « Au cours de la 4e nuit, je voulais abandonner. J’avais les orteils en sang. Sri Chinmoy est venu sur le circuit. Il m’a pris la main, m’a parlé et m’a convaincu que je gagnerais. Alors que je manquais d’assurance, sa visite m’a relancé, et j’ai repris mon effort avec l’impression de danser sur le parcours ». Pourtant, Kouros n’a jamais été un disciple de Sri Chinmoy. D’ailleurs « Gourou » n’a jamais pratiqué le prosélytisme. Il souhaitait simplement que ce type d’épreuve inspire d’autres organisateurs potentiels et essaime dans le monde entier.
Jean-Michel Boiron peut en témoigner. A 69 ans, ingénieur au sein d’un bureau d’études chez Vinci, il se souvient avoir couru son premier marathon en 80, avant de basculer dans l’ultra. Détenteur d’une référence de 7h42′ sur 100 km, il a pris part à 24 des 25 éditions des 100 km de Paris. Une opération au ménisque l’a contraint de s’abstenir une année. Ce boulimique des efforts longs ne saurait manquer ce rendez-vous : « Je n’ai jamais participé à une course aussi conviviale. Les organisateurs et les bénévoles manifestent à notre égard un dévouement et une gentillesse extraordinaires. Je ne comprends pas pourquoi ils ne réunissent pas plus d’une trentaine de participants. Peut-être que le fait d’accomplir 700 km sur un circuit d’un mile rebute certains, mais en ce qui me concerne, j’estime que cela génère une meilleure ambiance, parce que l’on ne se sent jamais esseulé, à l’inverse de tracés émaillés de longues lignes droites. C’est aussi rassurant de savoir qu’à l’issue de chaque tour, il est possible de se ravitailler. Il n’existe pas la crainte de l’hypoglycémie, ou de la déshydratation. En plus, dans le bois de Vincennes le cadre est sympa. On croise des promeneurs, des cyclistes. Au fond ça me rappelle Central Park ».
Relativement à l’aspect sectaire du mouvement, cet esprit cartésien éloigné de toute religion se veut catégorique : « Très franchement, cela va faire bientôt 25 ans que je connais cette organisation que l’ai côtoyé sur d’autres manifestations sportives et jamais je ne les ai vus se livrer à du prosélytisme. Quant à leur démarche spirituelle liée à la transcendance, chacun est libre d’y adhérer, ou non. Personnellement à près de 70 ans, quand je songe à cette idée durant la course, cela me motive à aller au bout, sans pour autant voguer dans les béatitudes. Egalement ce qui me force à me dépasser, maintenant qu’il m’est de plus en plus difficile de finir dans les délais, ce sont les encouragements constants des bénévoles, qui ont à cœur que tout le monde termine ».
L’ex vice-président des « Kékés du Bocage », cette association de joyeux lurons, dont les membres louent Bacchus avec modération, lâche : « Même s’ils ne sont pas dans la norme des autres organisations, ils ont le droit au respect de leur originalité. En tous cas, on ne nous demande pas de prier, et le Sri Chinmoy ne cherche pas à faire du fric. Les droits d’inscription sont 50, voire 75% moins chers qu’ailleurs. Donc, que les administrations cessent de les empêcher de lancer de nouvelles courses ! ». Excepté Paris, cité multiraciale et pluriculturelle, partout ailleurs en France le mouvement se heurte à une certaine défiance. Ce gui ne semble pas être le cas dans d’autres pays.
A suivre…
CHRISTOPHE ROCHOTTE
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L’Ultra Marathonien Été 2011
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Juin
Bois de Vincennes, bond de Vincent
9 juin 2011 – Bois de Vincennes – Cette 6è édition de Self-Transcendence sur ce circuit de 1 610 mètres a vu un tout nouveau de l’Ultra, le lorrain Emmanuel Vincent, arriver plus d’une heure devant les 13 autres finisseurs. Il nous raconte cette première expérience.
« J’ai déjà participé à sept marathons et j’ai depuis longtemps le goût des longues distances. Je m’étais toujours promis de courir un 100 km avant mes 40 ans. Il faut dire que ma vitesse de course est identique sur 10 km, sur semi-marathon ( 1h18’30) et sur marathon (2h39’09).
Je me dis que cela vaut le coup d’essayer un 100 km et choisis les 100 km de Paris. Je fais une petite préparation de six semaines, le strict minimum je pense, et me voilà au départ avec une météo idéale, une petite boucle sympa en sous-bois de 1 610 mètres à parcourir 62 fois et sans dénivelé (les boucles ne me dérangent pas, cela évite les suiveurs en vélo et mon épouse me ravitaille à chaque passage).
7h00 – Départ et grosse surprise : seulement 16 participants sur la ligne de départ. Cela fait bizarre surtout lorsque l’on participe régulièrement au Marathon de Paris. Mon but premier est de parcourir la distance en moins de 8h00 à 12,5 km/heure. Je démarre à 13,2 km/heure sur une base de 7h35. Normal, c’est mon allure d’entraînement. Dès les premiers mètres, je me retrouve en tête de la course pour ne plus la quitter. Je tiens cette allure jusqu’au 70ème kilomètre. Là, des maux de ventre m’obligent à m’arrêter afin d’assouvir des besoins naturels. Après cela, l’allure n’est plus la même et, après coup, je pense que c’est dû au fait de n’avoir bu que de l’Hydrixir (poudre énergisante à mélanger avec de l’eau). Leçon et erreur que j’ai retenus pour ne pas les réitérer. Je termine tout de même mes 100 km en 7h53’15 » à une vitesse de 12,8 km/heure et je suis heureux comme un roi. J ‘ai rempli mon objectif de franchir la ligne d’arrivée en moins de 8h. Avec un bémol tout de même car j’aurais dû faire 7h30 en ne faisant pas toutes les erreurs que peut faire un néophyte ! Ce n’est pas grave, ce sera pour la prochaine fois à Steenwerck ou à Chavagnes.
Dans tous les cas, j’ai rencontré des gens formidables comme Alain Grasset (2ème) qui fait toutes les courses de 100 km de France. Je penserai à lui demander son secret de jeunesse la prochaine fois que je le rencontrerai.
Pour en revenir à la course de Paris, mon impression est plus que positive avec une organisation parfaite et un président hyper sympa, des pointeurs gentils et souriants qui ne manquent jamais de vous encourager à chaque passage (on se croirait presque en famille) et un parcours agréable en sous-bois. Il y aurait juste à déplorer le manque de concurrents et de moyens techniques (pas d’animation sonore). »
Manu Vincent
Sur les 50 km, un étudiant bulgare en pharmacie et membre du Sri Chinmoy Marathon, allait partir très vite et maintenir son avance pour gagner en 3h 50’ 15. Pour référence, il venait d’accomplir l’exploit de terminer deuxième aux 10 jours Self-Transcendence de New York en avril dernier, en réalisant plus de 1000 km.
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Jogging International de novembre 2011
Par Jayasalini Abramovskikh
1 Juin
Jogging International de novembre 2011
on était dans le peloton
Le runner masqué
Il court incognito, mais les yeux et les oreilles grands ouverts. Et lorsqu’il prend la plume, il écrit ce qu’il pense. Pas toujours gentil, mais souvent drôle, le runner masqué…
Dans notre monde moderne où le gigantisme triomphant n’a d’égal que les sonorisations assourdissantes, le runner masqué aime se donner le temps de revenir à l’essentiel. C’est pour lui comme une parenthèse nécessaire. Ainsi, au moins une fois par an, s’offre-t-il une participation à cette course qui ne ressemble à aucune autre : un format court (3,2 km), une affluence minime (15 participants tout au plus) et une dimension presque méditative. Oui. Car l’épreuve est systématiquement précédée d’une minute de recueillement. Et pour une fois, le runner masqué ne grince pas des dents car cet instant de méditation personnelle n’entraîne aucun prosélytisme de la part des organisateurs. Des gens pas sectaires (ou alors ils le cachent bien). Juste des passionnés. Puis tout s’enchaîne naturellement. Pas de bousculade au départ (et pour cause). Des mots d’encouragement à chacun des participants au passage de la première boucle. Chronométrage manuel à l’arrivée. Remise d’un diplôme personnalisé. Quant au vainqueur, il reçoit en prime une orange ! C’est toujours mieux qu’un vilain tee-shirt en coton badigeonné de ses logos hideux dont on ne sait que faire. La dernière fois, Pierre, la lanterne rouge, avait souffert pour boucler l’épreuve. A plus de 80 ans, il était désormais bien loin des chronos et des tempos qu’il affichait dans sa prime jeunesse, lorsqu’il disputait des marathons à Londres, Berlin ou Osaka. Mais l’essentiel se trouve ailleurs. A travers cette course si différente, Pierre comme les autres viennent pour autre chose. Juste se sentir ben. Et le runner masqué n’est pas insensible à cette quête d’absolu. Un dernier détail : l’organisateur s’appelle… Bravo. Ça ne s’invente pas ! A méditer, non ?